Question d'origine :
Bonjour ,je souhaiterais savoir où étaient implantés les établissements des Petites soeurs des pauvres dans la région lyonnaise au début du XXieme siècle.Merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 26/05/2009 à 13h53
"Les Petites sœurs des pauvres sont à l'origine une Congrégation religieuse fondée à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), dont la maison mère se trouve actuellement à Saint-Pern et qui s'est engagée dans une action caritative laïque internationale, pour l’accueil et le soin des personnes âgées pauvres, quelles que soient leur nationalité, origine ethnique ou croyance.
Elle a été fondée en 1839 par Jeanne Jugan (1792-1879), une simple servante, fille d’un marin-pêcheur de Cancale (Ille-et-Vilaine), béatifiée en 1982.
Très vite la Congrégation a franchi les limites de la Bretagne et de la France. Elle est aujourd'hui établie en 31 pays, sur les 5 continents. Elle compte 208 maisons où sont accueillies des personnes âgées sans ressources ou de ressources modiques. Dès l'origine apolitique et ouvert à toutes les religions et cultures des personnes auxquelles les sœurs apportent leur soutien, le mouvement international est totalement laïc, ouvert à des organisations inspirés de différentes cultures et religions qui doivent apporter leur aide sans distinction" (extraits de Wikipedia).
Dans un article de La Croix du 2/07/2003 intitulé : Les Petites sœurs des pauvres fêtent leurs 150 ans de service à Lyon, on peut lire q'un nouvel établissement a été construit en 1853, 10 rue Gandolière. Quelques extraits :
"C’était il y a cent cinquante ans. Après deux petites années d’accueil de personnes âgées place des Bernardines, à Lyon, les Petites sœurs des pauvres décidaient de créer une véritable maison de retraite - destinée aux personnes âgées les plus pauvres - dans l’ancien couvent des Capucins, 10 rue Gandolière. L’adresse de l’établissement – qui porte le nom de Ma Maison Villette (toutes les maisons de retraite des Petites Sœurs prennent le nom de Ma Maison) - n’a pas changé depuis. Les sœurs ont décidé de fêter l’anniversaire de cette implantation qui remonte à 1853……. Un nouvel établissement fut construit en 1893…. L’actuelle maison comprend aujourd’hui 85 chambres et 19 studios de logement en foyer (pour les personnes âgées les plus autonomes)….." |
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Dans la partie Vieillesse et invalidité, un petit chapitre est intitulé : Asile des Petites sœurs des pauvres. On peut lire :
"Ces asiles sont au nombre de trois à Lyon et sont situés rue Corne-de-Bœuf, 29, rue Grenouille, 14 et rue de l’enfance, 43.
Les vieillards des deux sexes qui n’ont absolument aucune ressource, âgés de soixante ans au moins et domiciliés à Lyon, y sont admis gratuitement".
Dans Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario, on obtient le nom actuel de ces rues :
-Rue Corne-de-Bœuf (3e arrondissement) : nom d’un domaine qui appartenait aux Hospices, attesté en 1823, est actuellement la rue Maurice-Flandin, depuis 1946.
-Rue Grenouille, jadis il en existait deux :
Une dans le 2e arrondissement (rue ou place). Attesté en 1680. Devenue un fragment de la rue des Quatre-Chapeaux
Et une dans le 9e arrondissement. Attesté en 1827. Actuellement : rue du docteur-Horant, 1919
-Rue de l’Enfance (4e arrondissement) : Etablissements de l’enfance, pensionnat de jeunes filles et hospices d’aliénés. Attesté en 1827. Antérieurement : chemin de Terrenoire. Actuellement : rue Henry-Gorjus, 1925.
La rue Marc Gandolière (bienfaiteur des Hospices civils) est située dans le 3e arrondissement.
C’est à Lyon, aujourd’hui, toujours au n°10, rue Gandolière que se trouve la Maison provinciale en charge de la région Lyon-Marseille. Elle gère 12 maisons sur les 46 qui existent en France.
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