Question d'origine :
Bonjour,
je cherche des références sérieuses sur le régiment de Cavalerie des Hussards de la Mort ayant participé côté républicain à la bataille de Valmy et dissout avant les guerres Vendéennes. Or l'article de wikipedia est très léger à ce sujet, et à part une description très précise de l'uniforme sur un forum je n'ai trouvé que peu d'informations et surtout pas d'ouvrage de référence.
De plus si on creuse plus, on tombe sur le régiment éponyme prussien, qui n'a rien à voir avec le français si ce n'est l'inspiration de l'uniforme.
Vous remerciant par avance.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 11/05/2013 à 08h49
Bonjour,
Le document le plus complet sur les hussards qui soit à notre disposition s'intitule Les hussards, trois siècles de la cavalerie légère en France / Yves Barjaud, mais les hussards de la mort n’y sont que faiblement décrits :
Le 28 juillet 1792, le général Kellerman organise à Paris, sous le nom de « Hussards de la mort », une compagnie franche à cheval composée de 204 volontaires du département du Nord. Ces volontaires, appartenant à des familles aisées, sont montées avec des chevaux provenant en grande partie des écuries du Roi. Voulant que leur présentation justifie leur nom les Hussards de la mort adoptent une tenue de style macabre. Le mirliton, le dolman, la pelisse, la culotte, la sabretache sont noirs avec des ornements blancs. Et surtout, un crâne surmontant deux tibias est porté sur la coiffure, sur le milieu des manches et sur la sabretache. Le 5 mars 1793, la Convention ordonne la réunion des Hussards de la mort et des Hussards de l’égalité aux Hussards de la légion des Alpes. Ce corps ainsi formé devait prendre le numéro 13 dans l’arme des chasseurs à cheval, mais ce numéro ayant été par la Légion Américaine, le numéro 14 lui est définitivement attribué en juillet 1793.
Les hussards volontaires ont vécu des carrières à l’image de leur mère nourricière la Révolution : parfois glorieuses, souvent dérisoires, toujours chaotiques. Les principales unités naissent en 1792, au moment de la levée de masse, des premiers grands élans patriotiques et révolutionnaires. Souvent levées à l’initiative d’un chef, ces unités sont souvent atteintes du syndrome du colonel propriétaire.
Source : Les hussards français : de l’Ancien Régime à l’Empire / André Jouineau (ce document possède l’avantage de proposer des illustrations très détaillées, les sources sont citées en fin d’ouvrage, mais ne sont pas à la BM de Lyon hormis le carnet de la Sabretache qui donne des informations disparates sur les différents hussards –la table est en ligne ici)
D’autres sources ont été vainement consultées, telles que Nouvelle histoire militaire de la France 1789-1919 ou Histoire militaire de la France 1715-1871, ainsi que Valmy ou la Défense de la nation par les armes par Emmanuel Hublot (Les forces en présence sont indiquées, mais pas ou peu sur les hussards de la mort encore une fois)
Il vous reste à visiter ou contacter le Musée International des Hussards de Tarbes (le colonel Yves Barjaud précédemment cité en a été le conseiller…)
Bonnes recherches !
Le document le plus complet sur les hussards qui soit à notre disposition s'intitule Les hussards, trois siècles de la cavalerie légère en France / Yves Barjaud, mais les hussards de la mort n’y sont que faiblement décrits :
Le 28 juillet 1792, le général Kellerman organise à Paris, sous le nom de « Hussards de la mort », une compagnie franche à cheval composée de 204 volontaires du département du Nord. Ces volontaires, appartenant à des familles aisées, sont montées avec des chevaux provenant en grande partie des écuries du Roi. Voulant que leur présentation justifie leur nom les Hussards de la mort adoptent une tenue de style macabre. Le mirliton, le dolman, la pelisse, la culotte, la sabretache sont noirs avec des ornements blancs. Et surtout, un crâne surmontant deux tibias est porté sur la coiffure, sur le milieu des manches et sur la sabretache. Le 5 mars 1793, la Convention ordonne la réunion des Hussards de la mort et des Hussards de l’égalité aux Hussards de la légion des Alpes. Ce corps ainsi formé devait prendre le numéro 13 dans l’arme des chasseurs à cheval, mais ce numéro ayant été par la Légion Américaine, le numéro 14 lui est définitivement attribué en juillet 1793.
Les hussards volontaires ont vécu des carrières à l’image de leur mère nourricière la Révolution : parfois glorieuses, souvent dérisoires, toujours chaotiques. Les principales unités naissent en 1792, au moment de la levée de masse, des premiers grands élans patriotiques et révolutionnaires. Souvent levées à l’initiative d’un chef, ces unités sont souvent atteintes du syndrome du colonel propriétaire.
Source : Les hussards français : de l’Ancien Régime à l’Empire / André Jouineau (ce document possède l’avantage de proposer des illustrations très détaillées, les sources sont citées en fin d’ouvrage, mais ne sont pas à la BM de Lyon hormis le carnet de la Sabretache qui donne des informations disparates sur les différents hussards –la table est en ligne ici)
D’autres sources ont été vainement consultées, telles que Nouvelle histoire militaire de la France 1789-1919 ou Histoire militaire de la France 1715-1871, ainsi que Valmy ou la Défense de la nation par les armes par Emmanuel Hublot (Les forces en présence sont indiquées, mais pas ou peu sur les hussards de la mort encore une fois)
Il vous reste à visiter ou contacter le Musée International des Hussards de Tarbes (le colonel Yves Barjaud précédemment cité en a été le conseiller…)
Bonnes recherches !
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