A quand ces pandémies dévastatrices ?
SCIENCES ET TECHNIQUES
+ DE 2 ANS
Le 06/07/2020 à 18h35
634 vues
Question d'origine :
Bonjour,
A partir de ce 3eme millénaire notre monde des sciences avancées est-il capable d’éviter les gigantesques dégâts des épidémies dont covid-19 fait preuve ?
Merci.
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 08/07/2020 à 14h28
Comment la science contemporaine et à venir pourrait-elle éviter les dégâts gigantesques d’un virus de type covid -19 ?
Cette question sous-entend une action en amont, avant le passage au stade épidémique.
Pour tenter de répondre, revenons aux causes probables d’un virus comme la covid-19. Même s’il n’en ont pas la certitude complète, la plupart des scientifiques s’accordent sur le fait que le coronavirus actuel serait d’origine animal. Il serait ce qu’on appelle une zoonose : « un agent infectieux d'origine animale qui se transmet à l'être humain, et qui peut le rendre malade. Deux tiers des maladies émergentes sont des zoonoses, c'est-à-dire des maladies dont le réservoir de l'agent infectieux est un animal […] parmi ces zoonoses, la majorité provient d'animaux sauvages.»
(les Echos du 7 mai 2020, « comment éviter les prochaines épidémies ? » en ligne sur le site de la BML
Les causes des épidémies concerneraient donc le rapport de l’homme et des milieux sauvages. C'est pourquoi l’écologie scientifique travaille sur cette question. La destruction du milieu naturel des animaux sauvages provoque pour les virus une baisse du réservoir naturel. De ce fait, les virus se propagent plus facilement vers les humains qui investissent ce milieu. (Le journal du CNRS.)
Toujours dans cette logique d'un travail sur les causes pour déterminer des moyens d'action, il faut anticiper ces maladies par la recherche scientifique de type « surveillance vétérinaire » comme le dit Etienne Decroly du CNRS dans "la science fondamentale meilleure assurance contre les épidémies".
Cependant, réussir à éviter tout risque d’épidémie semble être une hérésie, selon le le chercheur François Renaud. Et ce justement parce que ces virus sont des zoonoses. (CNRS Sound cloud)
En aval, une fois l’épidémie déclarée, le travail des scientifiques concerne davantage la connaissance du virus, la limitation de la propagation, les traitements médicamenteux ou, le plus sûr, la vaccination qui reste, cela va sans dire, conditionnée à la découverte d’un vaccin ce qui n’est pas assuré. Aucun vaccin n'a été découvert par exemple pour le virus du sida dont la propagation à l'homme n'est pas nouvelle (La méthode scientifique, France culture).
Pour finir, cet autre article du CNRS aborde justement cette question des attentes vis-à-vis de la science en période de pandémie
Bonne journée
Cette question sous-entend une action en amont, avant le passage au stade épidémique.
Pour tenter de répondre, revenons aux causes probables d’un virus comme la covid-19. Même s’il n’en ont pas la certitude complète, la plupart des scientifiques s’accordent sur le fait que le coronavirus actuel serait d’origine animal. Il serait ce qu’on appelle une zoonose : « un agent infectieux d'origine animale qui se transmet à l'être humain, et qui peut le rendre malade. Deux tiers des maladies émergentes sont des zoonoses, c'est-à-dire des maladies dont le réservoir de l'agent infectieux est un animal […] parmi ces zoonoses, la majorité provient d'animaux sauvages.»
(les Echos du 7 mai 2020, « comment éviter les prochaines épidémies ? » en ligne sur le site de la BML
Les causes des épidémies concerneraient donc le rapport de l’homme et des milieux sauvages. C'est pourquoi l’écologie scientifique travaille sur cette question. La destruction du milieu naturel des animaux sauvages provoque pour les virus une baisse du réservoir naturel. De ce fait, les virus se propagent plus facilement vers les humains qui investissent ce milieu. (Le journal du CNRS.)
Toujours dans cette logique d'un travail sur les causes pour déterminer des moyens d'action, il faut anticiper ces maladies par la recherche scientifique de type « surveillance vétérinaire » comme le dit Etienne Decroly du CNRS dans "la science fondamentale meilleure assurance contre les épidémies".
Cependant, réussir à éviter tout risque d’épidémie semble être une hérésie, selon le le chercheur François Renaud. Et ce justement parce que ces virus sont des zoonoses. (CNRS Sound cloud)
En aval, une fois l’épidémie déclarée, le travail des scientifiques concerne davantage la connaissance du virus, la limitation de la propagation, les traitements médicamenteux ou, le plus sûr, la vaccination qui reste, cela va sans dire, conditionnée à la découverte d’un vaccin ce qui n’est pas assuré. Aucun vaccin n'a été découvert par exemple pour le virus du sida dont la propagation à l'homme n'est pas nouvelle (La méthode scientifique, France culture).
Pour finir, cet autre article du CNRS aborde justement cette question des attentes vis-à-vis de la science en période de pandémie
Bonne journée
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