Question d'origine :
Bonjour Monsieur Le Guichet, En me baladant dans l’Hérault, j’ai remarqué les jolies gilles de balcons dont s’ornent les maisons. Ce sont des grilles en fonte moulée, voire en acier matricé, toute technique peu adaptée à la production unitaire. Or chaque maison ou presque arbore son propre décor. D’où ma question, à notre époque de production standardisée: A t-il existé dans le secteur de Sète, Béziers, Bédarieux, une tradition sidérurgique locale qui expliquerait une telle production. Et d’où sortaient les modèles en bois ( pour le moulage) ou les matrices en acier ( pour l’estampage) pour permmettre une telle profusion de modèles. Avec mes remerciements pour votre travail.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/03/2021 à 14h34
Bonjour,
Nos recherches ne nous ont pas permis de trouver une tradition degarde-corps en ferronnerie spécifiquement occitane.
Nous avons consulté les ouvrages suivants :
- Fers forgés dans l'architecture européenne du Moyen âge au XXe siècle [Livre] : styles, techniques, terminologie des grilles, balcons, rampes d'escalier / Bernard Wodon
- La Ferronnerie d' art / [Livre] / Catherine Vaudour
- Fer forgé [Livre] / C.A.H. Reyneri di Lagnasco
- La ferronnerie d'art [Livre]/ / Marian Campbell
Tous ces livres indique que la généralisation des ornements de façades a débuté aux XVIè-XVIIè siècle, avant de connaître unâge d'or au XVIIIè siècle (vogues des styles rococo puis néo-classique ). Le fer forgé a été sérieusement concurrencé au XIXè siècle par la fonte, avant de connaître un certain retour en grâce avec le style art déco au début du XXè siècle.
Uneécole française s'est fortement distinguée aux XVIIè/XVIIIè siècle, notamment en Lorraine et en région parisienne - les autres grandes nations du fer forgé étant à l'époque l'Angleterre, l'Italie, les Pays-Bas et l'Allemagne.
Ce qui ne signifie pas que le midi n'ait pas connu de grands artisans, tels les Toulousains Joseph Bosc et Bernard Ortet, qui ont laissé leur nom pour la fabrication des ferronneries de nombreux hôtels particuliers et édifices religieux. Mais leur renommée semble être restée très locale et n'a pas donné naissance à une école particulière.
La ville de Toulouse propose en téléchargement un document sur "Les constructions courantes et de style XVIIe et XVIIIe siècles". Les garde-corps en fer forgé y sont représentés comme untrait d'époque plus que comme une tradition régionale.
Pourtant ces ornements font aujourd'hui l'objet d'une politique de valorisation régionale que le site Patrimoines en Occitanie entend appuyer.
A l'été 2012, suite à leur jumelage, une exposition de clichés des balcons de Bédarieux par le photographe a été organisée à la mairie de la ville allemande de Leutkirch im Allgau. Le Midi libre semble y voir undébut de reconnaissance du patrimoine en fer forgé de la ville occitane, mais aussi l'influence des grands courants esthétiques cités plus haut :
"La renommée des balcons de Bédarieux s’installe durablement dans la région puisque des groupes de plus en plus nombreux sollicitent les animateurs de Résurgences pour des visites guidées.
[...]
Les photos d’André Cauvi témoignent de la richesse de l’ évolution de la ferronnerie du XIe au XVIIe siècle qui trouve sa pleine expression dans la maîtrise du fer forgé.
Tout l’intérêt de cette exposition c’est de montrer toutes les influences romane, gothique, baroque, renaissance, empire, néo-classique, rococo, art déco qui se concentrent à Bédarieux."
Citons tout de même le site Hôtel particulier Béziers qui seul mentionne des "balcons en ferronnerietypiques du style méridional ".
Bonne journée.
Nos recherches ne nous ont pas permis de trouver une tradition de
Nous avons consulté les ouvrages suivants :
- Fers forgés dans l'architecture européenne du Moyen âge au XXe siècle [Livre] : styles, techniques, terminologie des grilles, balcons, rampes d'escalier / Bernard Wodon
- La Ferronnerie d' art / [Livre] / Catherine Vaudour
- Fer forgé [Livre] / C.A.H. Reyneri di Lagnasco
- La ferronnerie d'art [Livre]/ / Marian Campbell
Tous ces livres indique que la généralisation des ornements de façades a débuté aux XVIè-XVIIè siècle, avant de connaître un
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Ce qui ne signifie pas que le midi n'ait pas connu de grands artisans, tels les Toulousains Joseph Bosc et Bernard Ortet, qui ont laissé leur nom pour la fabrication des ferronneries de nombreux hôtels particuliers et édifices religieux. Mais leur renommée semble être restée très locale et n'a pas donné naissance à une école particulière.
La ville de Toulouse propose en téléchargement un document sur "Les constructions courantes et de style XVIIe et XVIIIe siècles". Les garde-corps en fer forgé y sont représentés comme un
Pourtant ces ornements font aujourd'hui l'objet d'une politique de valorisation régionale que le site Patrimoines en Occitanie entend appuyer.
A l'été 2012, suite à leur jumelage, une exposition de clichés des balcons de Bédarieux par le photographe a été organisée à la mairie de la ville allemande de Leutkirch im Allgau. Le Midi libre semble y voir un
"La renommée des balcons de Bédarieux s’installe durablement dans la région puisque des groupes de plus en plus nombreux sollicitent les animateurs de Résurgences pour des visites guidées.
[...]
Les photos d’André Cauvi témoignent de la richesse de l’ évolution de la ferronnerie du XIe au XVIIe siècle qui trouve sa pleine expression dans la maîtrise du fer forgé.
Tout l’intérêt de cette exposition c’est de montrer toutes les influences romane, gothique, baroque, renaissance, empire, néo-classique, rococo, art déco qui se concentrent à Bédarieux."
Citons tout de même le site Hôtel particulier Béziers qui seul mentionne des "balcons en ferronnerie
Bonne journée.
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